Point kilométrique :
11,305 km depuis Tarascon
Mode de traction :
électrique (1500 V continu)
Type de trafic :
TER jusqu'en décembre 2011
Type de signalisation :
BAL (Bloc Automatique Lumineux)
Date d'ouverture :
1839, reconstruite en 1870
Date de fermeture :
11 décembre 2011
Bâtiments :
bâtiment voyageurs et abri de quai ; passage à niveau et sous station à proximité
Historique
Simple halte située en rase campagne sur l'axe Nîmes - Tarascon
à 5 km du village, cette gare orientée Est - Ouest est elle aussi adjacente à un
passage à niveau côté Est, avec un bâtiment au Sud (direction Nîmes) et un
simple abri direction Tarascon.
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15 juillet 1839 : ouverture sous le nom de "halte de
Bellegarde" (autre village situé à plusieurs kilomètres).
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1870 : les bâtiments de cette gare furent reconstruits plus près de
la voie suivant l'architecture typique du PLM (bâtiment voyageurs "deux
portes" et abri de quai) ; le bâtiment originel existe
toujours et a été transformé en habitation.
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L'implantation à proximité d'une usine d'explosifs entraîne la venue quotidienne par le rail de plus d'une cinquantaine de personnes.
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23 juillet 1904 : la gare adopte son nom actuel de "Jonquières St Vincent", d'un part car
plus proche de ces deux villages (aujourd'hui fusionnés) bien que se trouvant sur le territoire de la commune de Manduel, et d'autre part suite à l'ouverture du Chemin de Fer de la Camargue, desservant Bellegarde.
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1960 : électrification, une sous station a
été rajoutée à quelques centaines de mètres au Sud côté Tarascon avec un
embranchement qui était utilisé pour les opérations de maintenance.
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1975 : suite à l'arrêt de la fabrication d'explosifs sur le site Nobel situé à proximité de la gare, sa fréquentation chute considérablement, mais la desserte est maintenue.
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Décembre 2011 (service 2012) : alors que quelques trains
régionaux s'arrêtaient chaque jour, il n'y avait à la fin des années 2000 presque jamais de voyageurs, d'où la fermeture de cette gare.
Plan de voies
Actuellement, l'aiguille d'accès à la sous station n'existe
plus (elle était encore en place au cours des années 90), il y a uniquement une double voie qui traverse la gare.
Il reste quelques vestiges de l'embranchement de la sous station, dont un
heurtoir situé dans son enceinte et quelques portions de voie en partie
recouvertes par le bitume et la végétation.
Bâtiments
Depuis plusieurs années, le bâtiment voyageurs et l'abri sont condamnés, le premier ayant été partiellement reconverti en local technique. Depuis la fermeture de la gare, l'accès aux quais est désormais impossible, les portails d'accès ayant été bloqués.
L'ancien bâtiment, datant de 1839, a été transformé en maison et existe
encore.